Nous sommes toujours en vie !
Lorsque nous sommes arrivés nous avons déposé nos affaires à
l’hôtel puis avons été diner dans un musée - restaurant de Quito. Autant vous
dire que la visite du musée à 3heures du matin heure française, c’est quelque
chose !
Le lendemain, après un tour au marché, nous voilà parti pour
un beau mais long trajet (6h de bus !) à travers les Andes. Quelques
frayeurs (nous pointons du doigt le chauffeur !) nous ont malgré tout divertis.
A l’arrivé à Misahualli, nous étions alors super motivés. Du moins jusqu’à ce
que nous nous rappelions que trois énormes sacs nous attendaient dans la soute…
Nous sommes ensuite montés dans les pirogues et c’est ébahis
devant la beauté du paysage que nous avons traversé le fleuve (même si des bras
et des épaules avaient été perdus dans la lutte contre les sacs !).
Après dix minutes de pirogue c’est en nage que nous sommes
arrivés dans la communauté (nous ne vous cachons pas que le groupe était du
coup super sexy !). La découverte des cabanes (les chambres) fut suivie
d’un bon repas et d’un discours de bienvenue de Teo et de Janette, sa soeur. Puis,
nos boules à neige sous le bras, nous avons rejoint la plage pour assister aux
danses traditionnelles des femmes de la communauté, qui nous ont invité à les
rejoindre. La soirée s’est terminée avec nos baptêmes (chacun de nous a
maintenant un nom Kichwa et une marraine) et un petit bal.
Crevés, nous sommes partis nous coucher mais la terrible
épreuve des douches nous a quelque peu ralentis (la guerre contre les insectes
fut déclarée !).
Ce matin, nous avons pris un petit-déjeuner traditionnel et
nous avons distribué nos jouets et vêtements à la communauté. Après tout ça
nous avons rencontré les enfants à l’école du village (qui avait été rénovée il
y a deux ans).
Cet après-midi nous avons formé des groupes de travail,
certains allant à la recherche des plantes médicinales dans la forêt et les
autres s’occupant d’interviewer des femmes de la communauté pour connaître leur
approche de la médecine (chaman, plantes et centre hospitalité).
Malheureusement, les touches du clavier nous collent aux
doigts grâce à la délicate humidité qui règne ici, nous devons donc vous quitter.
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Nina et Johanna
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